Pour une vue systémique et vivante de la fonction barrière

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Pour une vue systémique et vivante de la fonction barrière

Les résultats récents d’une étude menée sur les phytocannabinoïdes Optimaceuticals (CBD et CBG) révèlent une activité tout à fait remarquable sur la différenciation cellulaire et la formation de l’enveloppe cornée. Ce faisant, ils nous invitent à réinscrire les propriétés apaisantes du CBD dans une vision autrement plus complexe et vivante de la fonction barrière que celle du fameux mur de briques et de ciment. À travers une série de 5 articles, nous vous proposons de partager ces résultats, révéler de possibles nouvelles voies d’action biologiques et contribuer ainsi à la construction d’un discours actualisé sur la fonction barrière. Premier mouvement : repenser la valorisation du CBD.

On ne le dit peut-être pas assez clairement, mais la valeur d’un actif vient autant de ses performances objectivées que de la matière à penser qu’il produit. Car c’est au fond cette dernière qui fonde sa modernité, son actualité, qui permet de renouveler notre vision de la peau, du soin et de la beauté. De ce point de vue, la matière narrative du CBD a peut-être précédé un temps l’objectivation de ses propriétés. Aujourd’hui les deux dimensions se recoupent et s’éclairent.

CBD ou l’actif qui révèle le système

C’est en étudiant les voies biologiques activées par le cannabis que la recherche scientifique met au jour au début des années 90 l’existence du système endocannabinoïde, un vaste réseau de récepteurs activés par des substances endocannabinoïdes, soit des substances cannabinoïdes-like naturellement présentes dans l’organisme. Ces découvertes indiquent deux grands principes fondateurs d’une pensée contemporaine du soin. Premièrement un actif peut agir de façon globale sur l’ensemble d’un système biologique. On sort de la vision linéaire conventionnelle, un actif, une cible. Deuxièmement, certaines molécules d’origine végétale se présentent comme des analogues de molécules natives de l’organisme – au point que ces dernières sont nommées d’après les premières ! La proposition fondamentale du CBD en cosmétique consiste donc essentiellement en un programme : une molécule naturelle, dotée d’une grande bioaffinité avec la peau et agissant de façon systémique. Cependant, il restait à en définir précisément les modalités.

Optima CBD, des bienfaits objectivés à la cartographie de sa signature moléculaire dans la peau

En développant l’Optima CBD XB, Spectrums Europe a souhaité proposer un isolat de CBD très haute pureté (99 % +), et très précisément défini (ses spécifications excèdent les standards les plus exigeants) de façon à accélérer son étude et son intégration en recherche et innovation. Des tests in vivo et in vitro ont démontré ses propriétés apaisantes, sebo-régulatrices, hydratantes et bactériostatiques. C’est à partir de ces fondamentaux, que nous nous sommes intéressés à explorer la signature biologique du cannabidiol dans le système peau. Pour cela nous avons réalisé la première étude en dermo-génomique du CBD portant sur l’ensemble du génome humain. Celle-ci a révélé un schéma d’action très complet, touchant à plus de 400 gènes différents, dont certains encore assez peu étudiés en cosmétique et produisant de la fonction barrière un carte prenant la forme de véritables réseaux biologiques.

Réactualiser la vision de fonction barrière

La fonction barrière a longtemps été décrite comme un mur composé de briques (les cellules) et de mortier (le ciment intercellulaire), biologiquement inactif, recouvert d’un film hydrolipidique. Cette première ligne de défense ayant pour rôle de protéger la peau, et donc l’organisme, et de maintenir son hydratation. On la perçoit aujourd’hui comme une structure dynamique, multifonctionnelle, augmenté du microbiote, lieu d’interactions continues, capable d’activer des voies de communication cellulaire et les mécanismes de défense de la peau. On retrouve là le concept de Méta Peau, sujet du dernier Symposium International de la SFC et invitant à penser la peau comme un écosystème connecté, dont l’homéostasie dépend d’interactions complexes avec l’environnement de la peau aussi bien qu’au sein même de la peau. L’étude de l’Optima CBD s’inscrit dans cette nouvelle perspective et vient l’enrichir de possibles nouvelles pistes intégrant les dimensions physiques, immuno-inflammatoires, photo-protectrices et antioxydantes de la barrière cutanée. Ce sont ces 4 dimensions que nous allons explorer dans nos 4 prochains articles ! Stay tuned !