CBD, repenser la réponse inflammatoire au sein de la fonction barrière

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CBD, repenser la réponse inflammatoire au sein de la fonction barrière

Les propriétés anti-inflammatoires du Cannabidiol sont parmi celles qui sont le plus documentées. Chez Spectrums Europe, nous avons commencé par les confirmer in vivo et in vitro sur notre isolat d’exception, l’Optima CBD XB®. Ces fondamentaux établis, une étude conduite en transcriptomique sur explants de peau nous a permis de cartographier les réseaux biologiques modulés par notre actif et de mieux comprendre la dimension systémique de son action. Celle-ci nous invite à découvrir des marqueurs encore inexploités de la réponse inflammatoire en cosmétique et à explorer de nouvelles stratégies dans le soin dermo-cosmétique des peaux sensibles.

Optima CBD XB®, actif apaisant et anti-inflammatoire dès 0,1%

Nous avons commencé par la fin. Les présomptions d’efficacité du CBD sont telles, qu’il nous est apparu évident d’amorcer notre dossier d’objectivation de l’Optima CBD XB® par un test in vivo. Dosé à 0,1 % dans une émulsion sur volontaires ayant une peau sèche et réactive, voire très réactive, il diminue les effets de picotement, de tiraillement et les rougeurs visibles. Mais, peut-être de façon plus intéressante encore, il donne dans une grande majorité des cas la sensation d’une peau plus confortable.

Fort de ce résultat nous avons évalué notre actif in-vitro sur un modèle original de sébocytes humains afin d’une part de comprendre son mécanisme d’action et d’autre part d’évaluer son activité anti-inflammatoire en relation à la modulation de la production de sébum. L’étude nous a confirmé l’inhibition de l’expression des Interleukines 6 et 8 par l’Optima CBD XB®. Elle nous a également permis d’entrevoir une activité globale sur la peau, avec des propriétés corrélées. Pour aller plus loin, nous avons donc pris l’initiative de la première étude d’évaluation du CBD portant sur l’ensemble du génome humain.

Vers une modulation équilibrée de la réponse inflammatoire.

L’étude transcriptomique réalisée en partenariat avec Eurofins sur explants de peau nous a permis de cartographier les réseaux biologiques modulés par l’Optima CBD XB®.

Comme il fallait s’y attendre, un grand nombre de marqueurs classiques de l’inflammation sont inhibés, notamment plusieurs gènes codant pour des chémokines tels que CCL19, CCL3, CCL3L3, CXCL12, CCL5, CCL21, CSF3.

Mais de façon peut-être plus éclairante, on observe également l’inhibition d’un certain nombre de gènes spécifiques. ADRB2 (Adrenocepto bêta 2), un gène dont la diminution ralentit l’inflammation. ATF3 (Activating Transcription Facto 3), généralement associé avec des pathologies du tissus cutané en état inflammatoire ou FOSL1 (FOS Like 1, AP-1 Transcription Factor Subunit), dont l’expression l’un des régulateurs majeurs du phénotype des kératinocytes lors du développement des lésions psoriasiques. Enfin, IL23 connu pour permettre la production d’IFN-γ (interféron gamma).

Inversement, nous avons observé une augmentation de l’expression de gènes qui contribuent, eux, à réguler l’inflammation. CARD18 (Caspase Recruitment Domain Family Member 18) est un inhibiteur de la production d’IL1 Beta, protéine inflammatoire par excellence. Enfin, l’Optima CBD XB® stimule l’expression d’IL37, repéré comme inhibiteur de l’inflammation systémique et locale. Sa diminution est observée dans les maladies inflammatoires de la peau, notamment la dermatite atopique, et le psoriasis.

Conclusion 1 : comprendre la modulation de l’inflammation comme systémique

De façon relativement classique, l’exploration du mode d’action des actifs anti-inflammatoires se concentre sur la diminution de cytokines pro-inflammatoires. Cependant, elle paraît ignorer la promotion de mécanismes naturels de la peau spécifiquement anti-inflammatoires. Il s’agit donc d’intégrer les différentes dimensions de la réponse inflammatoire de la peau comme équilibre d’un ensemble complexe de mécanismes dont certains sont ralentis et d’autres sont activés.

Conclusion 2 : comprendre la réponse inflammatoire comme partie intégrante de la fonction barrière

Ces résultats s’insèrent dans une série plus vaste portant notamment sur les effets de l’Optima CBD XB® sur le renouvellement de la fonction barrière. Le fait que nous retrouvions certains gènes dans les deux registres, BCL11B par exemple, et que d’autres soient le propre de kératinocytes en phase de différenciation (CARD18, IL37,…) indique une corrélation étroite entre la dimension physique de la fonction barrière et la qualité de la réponse inflammatoire et la pertinence d’une stratégie peau sensible fondée sur la dimension systémique de l’actif. Nous y reviendrons.

Conclusion 3 : explorer l’intérêt du CBD dans le soin des peaux pathologiques

Le renforcement de première ligne de défense de la peau combiné à une capacité de l’actif à stimuler l’expression de gènes dont la déficience caractérise les peaux pathologiques suggèrent le potentiel de l’Optima CBD XB® dans des applications dermatologiques.

Dans notre prochain article, nous aborderons les contributions de l’Optima CBD XB® au renforcement de la photo-protection naturelle de la peau.