Optima CBD – Explorer de nouvelles voies de régénération de la fonction barrière

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Optima CBD
Explorer de nouvelles voies de régénération de la fonction barrière

Si le Cannabidiol est très largement connu pour ses propriétés apaisantes, l’étude transcriptomique de l’Optima CBD a révélé l’importance d’une dimension plus large de ses propriétés. Nous avons découvert qu’en réalité, la majorité des réseaux biologiques activés par le CBD sont impliqués dans les processus de la différentiation épidermique, la formation de l’enveloppe cornée et le maintien de son intégrité. Ces résultats nous invitent à réévaluer les bienfaits du CBD et, dans le même mouvement, à repenser son activité immuno-inflammatoire en lien avec la dimension physique de la fonction barrière.

La fonction barrière est traditionnellement associée au stratum corneum. Couche la plus externe de l’épiderme, de par sa faible perméabilité, il constitue une véritable barrière physique contre les agressions extérieures. Il protège la peau des variations de température, de la déshydratation, des radiations solaires, empêche la pénétration de composés chimiques, de polluants ou de microorganismes pathogènes et limite ainsi les interactions délétères avec les couches plus profondes de la peau.

La qualité fonctionnelle de cette barrière mécanique dépend évidemment de l’intégrité de sa structure composée essentiellement de cornéocytes. Leur formation se produit dans la phase terminale du processus de différenciation des kératinocytes. Celle-ci pour se produire, suppose l’arrêt de la prolifération des cellules. Le renouvellement de la fonction barrière se comprend ainsi comme équilibre de processus cycliques. Ce sont précisément sur ces processus que paraît agir le CBD.

Optima CBD contribue à régénérer le stratum corneum

L’étude conduite par Spectrums Europe en partenariat avec Eurofins a été menée sur explants de peau, avec un traitement à 0,1% d’Optima CBD à J2, J5 et J7 et une extraction d’ARN à J5 et J8. Les observations détaillées ici sont celles effectuées à J8. Elles révèlent que l’Optima CBD régule de façon significative plusieurs gènes appartenant au locus EDC (epidermal differentiation complex), impliqués dans le processus de différenciation des kératinocytes, suggérant une amélioration de la formation des cornéocytes, de la structure du stratum corneum et donc de la fonction barrière.

De façon corréllée, nous avons noté l’activation d’EVPLL (Envoplakin like), un gène assez peu regardé en cosmétique et pourtant associé la formation du stratum Corneum. Nous avons noté une stimulation de l’expression de plusieurs gènes de la famille LCE (Late Cornified Enveloppe). Ces gènes sont particulièrement intéressants car les protéines associées sont les dernières à être synthétisées, lors de la phase terminale de différenciation. Elles terminent le processus de cornification et sont impliquées dans plusieurs processus connexes.

Toujours dans la famille EDC (Epidermal Differenciation Complex) Optima CBD stimule l’expression du gène FGL2 (filagrin 2) ainsi que celle du gène CTSH (cathepsin H) étroitement corrélé à la production de filaggrine. La filaggrine et la filaggrine-2 sont deux protéines fortement impliquées dans la qualité du processus de différenciation, en particulier à l’étape de cornification. Elles finissent ensuite par se dégrader en acides aminés, constituants du NMF (natural moisturizing factor) qui participe à l’étanchéité de la barrière cutanée. Un déficit de ces deux protéines induit une peau plus perméable conduisant à la dermite atopique.

Enfin, Optima CBD augmente l’expression d’AQP9, qui assure la bonne imperméabilité de la barrière et intervient dans sa réparation.

Si l’étude a permis d’indiquer une action sur la formation et la qualité du stratum corneum, elle nous a également permis de comprendre la cinétique de la molécule dans le cycle de régénération de l’épiderme.

Cinétique d’Optima CBD, entre arrêt de la prolifération et activation de la différenciation cellulaire

De façon remarquable, l’OPTIMA CBD module un certain nombre de gènes associés à l’arrêt de la prolifération des kératinocytes. A commencer par l’augmentation de l’expression de TRPV1. Si l’activation de ce récepteur est fréquemment évoquée en lien avec des processus anti-inflammatoire, son expression n’en est pas moins associée également à l’arrêt de la prolifération des kératinocytes. En parallèle, nous avons observé l’inhibition de gènes dont, au contraire, l’expression est associéé à la prolifération des kératinocytes – AREG (Amphiregulin), d’EPHA2 (EPH Receptor A2), ou ODC1 (ornithine decarboxylase).

L’Optima CBD active également des gènes BCL11B (BCL11 Transcription Factor B), tout particulièrement crucial dans les processus d’homéostasie épidermique et la formation de la fonction barrière.

D’autre part, l’Optima CBD active de nombreux gènes impliqués dans la différenciation cellulaire : S100B, HES1, KRT1, DEFB4A ou MAF et MAFB qui conduisent à la différenciation terminale. Autres voies intéressantes : LFNG associé avec l’activation de la voie Notch dont on sait qu’elle conduit à l’activation de la différenciation et FASN, impliqué à la fois dans la différenciation et dans la formation des acides gras.

Se dessine ainsi l’hypothèse d’un actif qui agirait à ce moment charnière entre l’arrêt de la prolifération et le début de la différenciation. Cette hypothèse est confirmée par l’activation de gènes caractéristiques, P2RY1 and P2RY2 (Purinergic Receptor P2Y1 et P2RY2).

Actif peau sensible, le premier rôle d’Optima CBD serait de réguler la prolifération des kératinocytes et de soutenir les différentes voies de la formation du stratum corneum. Nous verrons dans les prochains articles de cette série, comment ses propriétés s’articulent aux autres dimensions de la fonction barrière.